Un vin présenté ainsi sur la carte d'un restaurant : il sera faire fasse au poisson...
Un vin présenté ainsi sur la carte d'un restaurant : il sera faire fasse au poisson...
Cherchez l'erreur !
Il me souvient d'avoir assisté voilà quelques années à une conférence de presse du ministre de l'Education nationale face à des représentants de la presse lycéenne.
Ce ne fut pas possible cette année. Dommage pour l'apprentissage de la citoyenneté...
A l'heure où les suppressions d'emploi affectent fortement le service public de l'éducation nationale, il est bon d'apprendre par un rapport officiel du Centre d’Analyse Stratégique, sous la tutelle du Premier Ministre, que la France compte peu d'enseignants pour un pays développé, que son taux d'encadrement des élèves est presque le plus bas et qu'elle fait peu d'efforts pour les salaires de ses enseignants...
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Il s'agit du documentaire Le Système Octogon, de Jean-Michel Meurice, sur le financement de la CDU par le trésor des nazis.
A lire sur Télérama
Les révélations de Wikileaks ont suscité de nombreux débats sur la liberté d'informer. Dans le N° 27 de la revue Médias, Robert Redeker dénonce dans « Les surprises d’Hibernatus » la société de censure, de surveillance et de délation dans laquelle nous vivons tandis qu' Alain Touraine affirme que la presse n’a jamais été aussi libre.
Dans ce même numéro, MédiaMorphoses se penche sur les « cultural studies : repenser les médias, les identités et les pouvoirs »…
Et pendant ce temps le gouvernement hongrois qui va présider l'Europe pendant six mois vient de publier une loi portant atteinte à la liberté de la presse !
... pas l'enseignement public ! Pas sûr que cela permette de corriger les résultats mesurés par PISA !
D'après un article de Libération :
"D’après eux, la suppression prévue en 2011 de 1 633 postes dans le privé risquait de «conduire à des situations dramatiques» - la suppression de 13 767 postes dans le public les laissant indifférents. Alors ils sont allés piocher dans les crédits réservés au public pour les donner au privé. Le sénateur Carle est déjà à l’origine d’une loi qui porte son nom, obligeant les maires, sous certaines conditions, à financer la scolarité des enfants de leurs administrés inscrits dans le privé dans une autre commune. La loi s’appliquant depuis un an, les maires commencent à recevoir les factures."
La France est 44ème dans le dernier classement sur la liberté de la presse dans le monde publié par Reporters sans frontières (RSF).
"L'année 2010 a été marquée par plusieurs agressions contre des journalistes, des mises en examen, des violations ou tentatives de violations du secret des sources et surtout un climat lourd de défiance envers la presse", dit Jean-François Julliard dans un communiqué.
"La majorité présidentielle a eu des mots très menaçants, parfois insultants, envers certains médias. Ces déclarations ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le gouvernement français n'est plus considéré comme respectueux de la liberté d'information", ajoute Jean-François Julliard.
La mort programmée des langues anciennes vue par le jury démissionnaire du CAPES de lettres classiques.
A tous les journalistes et citoyens français
Les hommes politiques et dirigeants d’entreprise qui, depuis de nombreuses années, tentent de placer leurs proches à la tête des médias, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement a intensifié le combat contre la presse indépendante.
Certes, nous avons été, et sommes toujours, submergés par les difficultés économiques de la presse.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les manoeuvres, les plaintes, les intimidations du pouvoir et de ses proches qui nous font reculer. Ce sont leurs manoeuvres, leurs plaintes, leurs intimidations qui ont surpris nos rédactions au point de les amener là où elles en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la presse libre en France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent nous faire triompher un jour de nos censeurs.
Car les journalistes français ne sont pas seuls ! Nous ne sommes pas seuls ! Nous avons un vaste soutien derrière nous. Nous pouvons faire bloc avec nos lecteurs et auditeurs qui tiennent à la liberté de ton et continuent la lutte. Ils peuvent, comme dans d’autres pays, assouvir sans limites l’immense envie d’être informés librement.
Ce combat n’est pas limité au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre est une guerre médiatique mondiale. Toutes les fautes, tous les suivismes, toutes les compromissions, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour vaincre un jour nos censeurs. Foudroyés aujourd’hui par la force de l’influence et de la finance, nous pourrons triompher dans l’avenir par une force de mobilisation supérieure. Le destin de notre métier et de notre liberté est là.
Moi, Journaliste, j’invite les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs ainsi que les responsables de rédaction et les professionnels de l’information qui se trouvent en territoire français ou qui viendraient à s’y trouver, à signer cet appel.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la presse indépendante ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, restons mobilisés.